De la psychologie à l’éducation : le parcours inspirant de Faïza Hadj Ali

Chargée de formation et Responsable support à l’ICD Business School Toulouse, Faïza Hadj Ali incarne la résilience et la passion pour l’accompagnement des étudiants. Avec un parcours riche en expériences et en défis, elle nous partage son histoire, son engagement et sa vision du métier.

WEB - Portrait Collaborateur Toulouse

Je m’appelle Faïa, j’ai 29 ans, et je suis passionnée par les danses urbaines depuis plus de 8 ans. Après avoir pratiqué en salles de danse et lors d’open trainings pendant 7 ans, j’ai suivi un parcours scolaire atypique.

Un parcours marqué par la résilience

Après mon bac, j’ai commencé une licence en Administration Économique et Sociale, mais j’ai rapidement changé de voie pour un BTS Assistant de Manager. Malheureusement ,après 2 mois d’étude, j’ai été atteinte de fortes crises de spasmophilie me poussant à devoir arrêter la formation. J’ai enchaîné avec 2 mois d’agoraphobie et de dépression avec troubles anxieux.

Déterminée à combattre ce mal-être par mes propres moyens et sans passer par des « professionnels », je me suis dirigée vers des études en psychologie. Le but était de comprendre, d’étudier, de décoder le cerveau humain et les éléments déclencheurs de ces crises. Après un long et difficile combat de 3 ans, soldé par l’obtention de ma Licence en Sciences Humaines et Sociales parcours Psychologie, j’ai enfin fini par en guérir seule : mieux se connaître pour mieux guérir.

J’ai poursuivi avec un Master spécialisé en psychologie clinique, psychopathologie et psychologie de la santé, parcours « Autisme et autres troubles neurodéveloppementaux ». Regrettablement, des événements extérieurs sont venus perturber la qualité de mes études. 

J’avais donc besoin d’une année calme à la suite de ce parcours scolaire. J’ai postulé au Groupe IGS (actuellement Groupe IGENSIA Education) où j’ai été embauchée à temps partiel en 2020. C’était l’occasion d’avoir du temps pour moi, pour mes projets, pour voyager, et également pour  me focaliser sur ma passion, la danse.

Evolution professionnelle à l'ICD Business School

Par la suite, en avril 2021, j’ai candidaté pour un poste qui s’effectuait autrefois sur deux écoles : l’école informatique IPI en tant qu’assistante communication, et l’ICD Business School en tant qu’assistante pédagogique. Deux mois plus tard, en juillet 2021, j’intégrais l’ICD Business School à temps plein, et 4 ans plus tard, le 1 mars 2025, me voilà Chargée de formation et responsable support (coordinatrice des assistantes pédagogiques) de l’ICD Business School, à ma plus grande joie.

Une anecdote marquante

Mes crises de spasmophilie m’ont finalement conduit vers un parcours atypique riche en rebondissements mais finalement, c’est un combat personnel que j’ai remporté avec succès.

Une vocation ancrée dans l’humain

L’humain, être au service de l’être humain dans le but de lui apporter un vécu personnel ou quelque chose de positif qui lui servira dans sa vie professionnelle future. À l’ICD Business School, j’ai ressenti que chaque membre de l’équipe partageait ces mêmes valeurs : humanisme, bienveillance, solidarité. Le fait de pouvoir contribuer à la réussite des étudiants, en s’assurant d’un suivi de qualité durant leur parcours scolaire est gratifiant, certains nous montrent même une certaine reconnaissance.

Les missions au quotidien

Mon rôle actuel est découpé en deux parties, mais seule la fonction de « Chargée de formations » vaut pour l’intitulé de poste :

En tant que chargée de formations, mon rôle est de superviser plusieurs parcours scolaires en alternance pour assurer leur bon fonctionnement. De l’élaboration du programme à la planification des cours, jusqu’aux épreuves certificatives. Je suis également en contact direct avec les tuteurs en entreprise, les partenaires, les formateurs. Je gère les conflits et veille à la satisfaction de chaque apprenant.

En tant que responsable support/coordinatrice des assistantes pédagogiques, je dois encadrer, accompagner et former chaque assistante aux différentes missions qui lui sont confiées. Je veille à ce qu’elles transmettent les bonnes informations aux bons responsables de formation ainsi qu’aux étudiants et formateurs. Je les accompagne dans leur prise de poste, réponds à leurs problématiques, intervient en cas de difficultés, crée une bonne ambiance de travail, et participe à tout type de réunion.

Une journée type au travail

  • Regarder mes mails pour traiter les urgences. 
    Vérifier ce que j’avais prévu sur mon planning et m’y tenir (différentes missions : saisie des factures, des notes, relance des évaluations de fin de module, réunion sur les maquettes pédagogiques, absences des étudiants à traiter, etc.).
  • Faire une pause d’une heure pour le repas, et enchaîner sur mes missions en suivant la chronologie préalablement établie sur mon planning Teams.
  • Gérer les imprévus.
  • Interagir avec les étudiants et les intervenants si nécessaire.

Les qualités essentielles pour ce métier

Il faut être très polyvalent et organisé pour ne pas être débordé. Il est indispensable de bien connaître le métier, afin que les choses se fassent dans la bonne humeur et sans trop de stress. Très important aussi, l’étudiant doit se sentir accompagné en permanence, et les intervenants et partenaires extérieurs doivent se sentir écoutés. Gérer les imprévus sans paniquer est essentiel, action-réaction, trouver des solutions aux problèmes rencontrés.

Il faut aimer le défi. Être organisé, dynamique, consciencieux, avoir une bonne aisance relationnelle, une bonne gestion du stress, être pétillant et souriant, savoir communiquer.

Il faut savoir capter les informations très rapidement et aller chercher l’information par soi-même. Ne pas avoir peur de l’erreur. Se faire confiance et se responsabiliser dans la prise de certaines décisions.

Il faut savoir partager ses idées, être un leader démocratique sur les futures fonctions de management, et avoir une bonne maîtrise des outils informatiques.

Un conseil : prendre du recul

« On ne sauve pas des vies » : parfois, on a envie de trop bien faire, que tout soit parfait, on pense à tort pouvoir tout gérer en temps et en heure, sans se rendre compte qu’on s’épuise psychologiquement et que notre corps peut nous lâcher à tout moment. Pourtant, « on ne sauve pas des vies », il faut prendre du recul et être capable de dire parfois « non, là je ne peux pas absorber cette charge émotionnelle liée à la charge de travail qui m’est imposée » et accepter de devoir reporter certaines tâches à plus tard, même s’il s’agit « d’urgences » pour nous.

Une personne inspirante

Le mot « personnalité » me dérange car pour moi les « stars » sont soit les personnes ayant vendu leur âme au diable pour la gloire, soit les personnes normales mais avec une visibilité publique plus importante. Je dînerai avec ma mère, c’est celle qui m’inspire le plus.

Trois mots qui me définissent

Résiliente, souriante, généreuse.

Un message aux étudiants et collaborateurs

Pour les étudiants et futurs étudiants : restez vous-même, faites-vous confiance, croyez en vos projets et ne laissez jamais personne vous déstabiliser ou vous dire que cela ne fonctionnera pas. Croyez en vous et foncez. Au mieux vous réussirez, au pire vous vous tromperez mais vous aurez gagné la meilleure chose qu’on puisse gagner dans une vie : de l’expérience. L’échec n’est pas une fatalité, il permet de rebondir et de se relever plus fort car on apprend de toute situation.

Pour les collaborateurs : Nous devons certes placer l’étudiant au centre de nos priorités, mais n’oublions pas de nous préserver aussi, car notre bon état de santé favorisera la qualité de nos échanges avec nos étudiants et futurs talents.

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